Revue de presse
2024

L’unanimité – populaire, critique, artistique – est une illusion, a-t-on coutume de dire. Tout au plus pourrait-on espérer y tendre. Le tour de force réalisé par "Sorcière" au Temple de Saint-Vincent, joyau accroché au coteau montreusien, n’en est que plus remarquable.

Finalement, ça sonne comme une évidence. Dès sa première apparition dans la nef, on retrouve la voix et l'univers musical d'Aliose. Et on est saisi par la présence magnétique d'Alizé la comédienne. 

 Le duo pop Aliose enchante dans le spectacle phénomène « Sorcière ». 

L'auteur-compositeur et interprète vouvryen Pascal Rinaldi joue le rôle du grand méchant juge dans le spectacle « Sorcière » qui est d'ores et déjà complet.

Parce qu'elle s'inspire de notre passé, ou parce que c'est tout simplement une comédie musicale ahurissante, "Sorcière" c'est complet jusqu'en septembre. Il ne reste plus qu'à espérer une tournée romande !

Sous les vitraux, où s'invite l'efficace mise en scène de Sophie Pasquet Racine, les tableaux et les morceaux se succèdent - dont "Nos vies pendules", titre à la mélodie hantée qui rappelle qu'on ne sème pas le passé.

Usage de noms de fa­mille de la région, présence d'un juge (Pascal Rinaldi), du châtelain (éclatant Tristan Giovanoli) et d'un médecin (Dominique Tille, brillant chef de chœur): sur scène, la volonté de rendre compte de la réalité historique est manifeste. 

Sur le papier, on s'attend à une pièce locale de bonne facture. Dans les faits, on se retrouve face à une production romande digne des plus grandes comédies musicales parisiennes, qui n'a rien à envier à "Notre Dame de Paris".

La musique et les mots choisis adoucissent et renvoient à de nombreuses préoccupations actuelles tout en sensibilisant intelligemment les auditeurs.

Trois mois avant sa première, le spectacle musical "Sorcière" qui sera joué au temple St-Vin­cent, a déjà écoulé deux tiers de ses entrées. Les dix premiè­res représentations en mai affi­chent complet.

Le spectacle «Sorcière», emmené par le duo Aliose, immergera le public dans la réalité d'un procès tel qu'il s'en déroulait au XVIIe siècle.